Nous imprimons tous en nous tout ce que nous vivons, expériences positives comme négatives. La crise actuelle que nous traversons est donc très propice à la création de futures angoisses et peurs.
Des chercheurs américains dans les années 1980 ont démontré que l’écriture a une influence profonde sur la souffrance physique. Ecrire 20 minutes par jour pendant 4 mois avait permis une réduction de prise de médicaments sur des patients atteints d’asthme et arthrite. Des études fonctionnelles cérébrales confirment l’étrange rapport des mots aux marques neurologiques des traumatismes émotionnels.
David SERVAN-SCHREIBER dans son livre Notre corps aime la vérité nous rappelle les vertus de l’écriture des romanciers et que écrire permet d’extérioriser ce qui est imprimé en nous :
… « De nombreuses personnes, adultes ou enfants, deviennent muettes devant un psy alors que le narratif est un traitement des syndromes de stress post-traumatiques ou des états de deuil dépressif. Redonner naissance aux mots semble aider les émotions bloquées à se diffuser et libère les énergies intérieures. » …
Les romanciers rendent eux-mêmes hommage aux vertus thérapeutiques de l’écriture. Un roman est très souvent autobiographique et les auteurs parlent volontiers comment ils ont guéri de leurs blessures grâce à leur travail.
A l’heure ou le sport peut être prescrit par notre médecin, imaginez une ordonnance telle que :
*Trouver un cahier, un bloc-notes, un agenda, un classeur…
*Personnaliser la 1ère page
*Ecrire pendant quelques minutes tous les jours l’histoire de vos malheurs et bonheurs
*Garder pour vous seul(e) le contenu de ce livret
Imprimer le papier de ses maux apporte un soulagement.
Alors, testez et adoptez cette manière naturelle de prendre soin de vous au quotidien !
Louisette GOBET
Image : internet public